« Le chômage peut être défini comme l'état d’inactivité d’une personne souhaitant travailler », nous dit Wikipédia.

D'après le Bureau internationale du travail, toute personne entre 12 et 72 ans est considérée comme chômeur si elle n'a pas d'emploi, si elle cherche l'emploi depuis les 4 dernières semaines, si elle est prête de commencer le travail pendant les deux prochaines semaines.

Le taux de chômage est un indice quantitatif qui permet de comparer les chômages de différentes populations (pour plusieurs pays ou bien pour un seul pays pendant les périodes bien précises).

Le taux de chômage est calculé d'après le nombre de chômeurs par rapport à la population active. Il est d'habitude traduit en pourcentage.

Avoir un emploi apporte beaucoup d'avantages. C'est une source de revenu, une intégration sociale, la réalisation des ambitions et le développement des compétences ainsi que de capacités.

En Belgique, 62% de la population active de 15 à 64 ans, occupe un emploi rémunéré. Cet indice est inférieur à l'indice moyen d'emploi  des pays membres de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques) qui est de 66%. Les indices d'emploi sont supérieurs chez les diplômés. En Belgique, 82% des gens ayant un diplôme de l'enseignement supérieur ont un travail rémunéré en opposition au 39% de gens qui n'ont pas atteint le deuxième cycle de l'enseignement secondaire. Cette différence (43%) est inférieure à l'indice moyen de l'OCDE (37%). Cela nous montre que le marché de du travail en Belgique est limité.

Les femmes ont moins de chances de trouver l'emploi par rapport aux hommes. 57% de femmes sont employées en Belgique. Cet indice est inférieur à l'indice moyen de l'OCDE (60%), mais il est également inférieur à l'indice d'emploi des hommes qui est de 67%. L'écart des indices d'emploi entre les hommes et les femmes est de 10%, ce qui est bas par rapport à l'indice moyen de l'OCDE. Cela signifie donc que les possibilités d'emploi des femmes en Belgique doivent être développées. Mais, en général, le système d'emploi belge élimine les obstacles et contraintes lors de l'accès au travail des femmes.  

Les indices d'emploi des jeunes se situant entre 15 et 24 ans ne sont pas optimistes. Le niveau de chômage est 18,7% par rapport à la moyenne  de 16,2% indiquée par l'OCDE.

Il est évident que le chômage durable influe négativement sur le sentiment  de bien-être et sur le jugement porté sur soi-même. Cela peut causer une perte des compétences qui mène à la diminution des chances de trouver l'emploi.

En Belgique l'indice de la population active qui n’est pas employée est inférieur à la moyenne de l’OCDE (3,1%) puisqu’il se situe à 3,5%. En ce qui concerne le chômage durable, la différence entre les hommes et les femmes dans les pays OCDE n'est pas remarquable. Cette confirmation est applicable à la Belgique, car le niveau de chômage durable est de 3,3% parmi les hommes et de 3,6% parmi les femmes.

Le salaire et d’autres rémunérations en espèces sont assez importants lors du choix d'un emploi. Les belges gagnent 44 321 USD par an, ce qui est plus haut de la moyenne des pays appartenant à l’OCDE (34 466 USD). Mais cela ne signifie pas que tout le monde gagne une pareille somme. Alors que 20% des plus aisés gagnent jusqu’à 53 577 USD par an, 20% des plus modestes gagnent environ 30 923 USD par an. Il est à noter que le sexe influe sur le niveau de salaire. 

La sécurité de l'emploi est un autre facteur important qui influence sur la qualité d’un poste. Le contrat à durée déterminée expose à plus de risques par rapport au contrat à durée indéterminée. Presque 7% de salariés en Belgique travaillent sous un contrat d'au maximum de 6 mois, ce qui est presque le même dans les autres pays OCDE (10%). Cela signifie donc que la Belgique a réussi de stabiliser la situation des contrats, surtout en rapport aux contrats ouverts.

          * Article publié d'après les données OCDE Better Life Index